Nous réclamons des sanctions plus fermes pour les cas avérés de cruauté.

28 Août 2025

Chaque jour, en France, des animaux sont victimes de maltraitance. Par négligence, par cruauté délibérée ou par détresse sociale. Lorsque ces situations sont portées devant la justice, nous espérons tous que la réponse judiciaire sera à la hauteur de la souffrance infligée.

Malheureusement, les sanctions restent souvent trop légères pour être réellement dissuasives. Les cas que vous allez découvrir dans les visuels suivants ne sont qu’une infime partie de ce que vivent les animaux en France chaque jour.

Ils sont également représentatifs des réponses pénales bien souvent trop faibles par rapport à la souffrance endurée. Mais ils ne sont malheureusement pas des exceptions : derrière chacun de ces noms, ce sont des milliers d’animaux qui subissent la violence, l’indifférence, et parfois l’impunité judiciaire.

Prenons l’exemple de Freya, une chienne sauvée par la BAB après des mois de maltraitance. Sous-alimentée, non soignée, négligée dans des conditions indignes… son état a nécessité des soins vétérinaires lourds pendant de longs mois.

Nous avons constitué un dossier solide, fait appel à une avocate engagée, et porté l’affaire devant les tribunaux. Le verdict a reconnu les faits et condamné les anciens propriétaires :

  • 150 € d’amende chacun

  • Remboursement des soins engagés : 10 421,09 €

  • 250 € pour préjudice moral

  • 800 € de frais d’avocat

  • Interdiction définitive de détenir un animal (encore en attente)

150 €, 250 € ? Voler un téléphone coûte donc plus cher que maltraiter un animal ?

Certes, la somme des montants peut paraître élevée, mais récupérer les frais engagés pour sauver un animal n’est pas une victoire, ni une justice. Dans la majorité des cas, ces sommes ne sont jamais versées : les accusés sont insolvables ou ne remboursent pas.

Dans des cas aussi extrêmes, la prison ferme ne devrait pas être une option, mais une évidence.

Aujourd’hui, la peine maximale encourue pour acte de cruauté sur un animal est de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende (article 521-1 du Code pénal). Mais dans les faits, les peines appliquées sont souvent très en deçà.

Article 521-1 du Code pénal : https://lnkd.in/e8Mn6MiN

Une justice forte est nécessaire pour que la maltraitance animale cesse d’être perçue comme un « délit mineur ».

Nous réclamons :

  • Des sanctions exemplaires

  • Des peines dissuasives

  • L’interdiction systématique de détenir un animal en cas de récidive ou de cruauté

Si tuer un animal ne vaut qu’une amende et quelques mois de semi-liberté… que peut-on en déduire de la considération de notre société envers la vie animale ?