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Alors, installez-vous et prenez des notes, c’est parti !
Pourquoi immédiatement mettre de la distance avec un chien adopté en association ?
Balayons les pensées anthropomorphiques et pensons chien, pour leur bien.
Ce qui pourrait rassurer un humain ne rassurera pas forcément un chien. Il faut commencer à « penser chien ».
Une erreur récurrente est de penser que caresser un chien est obligatoirement bénéfique pour lui, et que de cette façon, nous allons lui montrer que les humains « sont gentils ». La caresse n’existe pas dans le monde canin, n’en déplaise à beaucoup.
La meilleure façon de laisser un chien s’acclimater tranquillement est de l’ignorer. Nul besoin de le stimuler, le stress du changement est déjà assez remuant pour lui. Le chien ne parle pas français, nul besoin de lui dire « que ça va aller ».
Laissez-le tranquille, laissez-le observer son nouvel environnement et vos habitudes, s’imprégner des nouvelles odeurs, sans interférer.
Lors des premiers temps, le chien est souvent inhibé et ne présente pas son comportement définitif. Attention donc aux attitudes adoptées vis-à-vis du chien, vous n’êtes pas à l’abri d’une morsure au bout de plusieurs jours.
Dans l’incapacité de dire non, certains chiens pourront tolérer des mauvais comportements de notre part, qu’ils ne tolèreront plus au bout d’une semaine, ayant pris leurs marques.
Je vous conseille donc d’y aller petit à petit concernant les ressources.
Prenons l’exemple du canapé. Ne sachant pas si le chien fait de la protection de ressources, évitez de le laisser monter tout de suite. Apprenez à le connaitre d’abord, et vous pourrez ensuite passer les longues soirées d’hiver lové contre vos amis à 4 pattes.
Petite anecdote : une famille d’accueil nous a appelée à 23h un soir, car elle ne pouvait plus récupérer ses lunettes sur le canapé où le chien était couché. Il l’attaquait. Consigne non-respectée = mise en danger. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres que nous avons vécus à l’association.
Il en va de même concernant l’hyper-attachement. Un chien ayant manqué d’une ressource va potentiellement faire de la boulimie de cette ressource. L’attention/présence humaine en est une. Veillez à mettre des distances immédiatement avec le chien. Il en va de son bien-être. Cela évitera de déclencher de l’anxiété de séparation, de la destruction, des vocalises ou même de la réactivité afin d’éloigner tout ce qui pourrait s’approcher de son humain.
Mettre de la distance ne veut évidemment pas dire de ne pas s’occuper du chien ou de lui refuser tout contact. Il faut cependant ne pas le rendre dépendant à nous, et de lui apprendre à vivre sa vie de chien sans nous.
Ne le laissez donc pas vous suivre partout, vous coller, réclamer de l’attention ou du contact en permanence.
Un chien autonome est un chien bien dans ses pattes.
Pensons bien, pensons chien.
Alors, installez-vous et prenez des notes, c’est parti !

Balayons les pensées anthropomorphiques et pensons chien, pour leur bien.
Ce qui pourrait rassurer un humain ne rassurera pas forcément un chien. Il faut commencer à « penser chien ».

Une erreur récurrente est de penser que caresser un chien est obligatoirement bénéfique pour lui, et que de cette façon, nous allons lui montrer que les humains « sont gentils ». La caresse n’existe pas dans le monde canin, n’en déplaise à beaucoup.
La meilleure façon de laisser un chien s’acclimater tranquillement est de l’ignorer. Nul besoin de le stimuler, le stress du changement est déjà assez remuant pour lui. Le chien ne parle pas français, nul besoin de lui dire « que ça va aller ».
Laissez-le tranquille, laissez-le observer son nouvel environnement et vos habitudes, s’imprégner des nouvelles odeurs, sans interférer.

Dans l’incapacité de dire non, certains chiens pourront tolérer des mauvais comportements de notre part, qu’ils ne tolèreront plus au bout d’une semaine, ayant pris leurs marques.
Je vous conseille donc d’y aller petit à petit concernant les ressources.


Il en va de même concernant l’hyper-attachement. Un chien ayant manqué d’une ressource va potentiellement faire de la boulimie de cette ressource. L’attention/présence humaine en est une. Veillez à mettre des distances immédiatement avec le chien. Il en va de son bien-être. Cela évitera de déclencher de l’anxiété de séparation, de la destruction, des vocalises ou même de la réactivité afin d’éloigner tout ce qui pourrait s’approcher de son humain.
Mettre de la distance ne veut évidemment pas dire de ne pas s’occuper du chien ou de lui refuser tout contact. Il faut cependant ne pas le rendre dépendant à nous, et de lui apprendre à vivre sa vie de chien sans nous.
Ne le laissez donc pas vous suivre partout, vous coller, réclamer de l’attention ou du contact en permanence.

Pensons bien, pensons chien.
