Sauvetage en partenariat avec Educ Dog 77

Une odeur nauséabonde flotte dans l’air. La nuit tombe. Des aboiements se font entendre derrière la porte d’une maison.

Devant cette même porte se trouvent des policiers et bénévoles, prêts à intervenir pour les sortir d’ici…

Malgré les coups répétés sur la porte, et la présence d’un homme à l’intérieur, personne n’ouvre, alors les forces de l’ordre décident d’ouvrir elles-mêmes.

Dès l’ouverture de ladite porte, l’odeur s’intensifie, les bénévoles et collègues retiennent des hauts le cœur tellement l’odeur devient insoutenable.

Vous avez pu le voir au travers de nos story d’hier, dans la maison le constat est désastreux : les sols sont jonchés d’excréments et d’urine, les murs sont noirs de crasse, voire gris, comme si un incendie avait tout ravagé.

C’est une véritable maison de l’horreur que découvrent nos civils et policiers.

Au milieu de cette pourriture vivent des chiens, apeurés par cette soudaine agitation, eux qui ont l’habitude de vivre cloîtrés ici, sans autre forme de présence que les deux humains qui passent quelques heures dans la maison.

Les pauvres cabots se terrent derrière des meubles, glissent sur le sol souillé, essaient de fuir. Bref, ils sont en panique totale.

Tant bien que mal, policiers et civils s’attellent à la lourde tâche de récupérer tout le monde, petit à petit. Les chiens se terrent de plus en plus et certains se défendent avec leurs dents, faute de connaître autre chose.

Les pauvres bêtes, 12 au total, vivaient ici, en permanence, chaque heure de la journée, chaque jour de l’année, sans jamais pouvoir fouler l’herbe du jardin.

En même temps, l’état du jardin n’est guère plus glorieux.

Après plusieurs heures, l’ensemble du petit monde est embarqué, direction une nouvelle vie.

Ils ont alors pu profiter d’une bonne nuit de sommeil, et commencent doucement à se remettre de leur émotion.

Ce sauvetage n’aurait pu être possible sans la détermination de Stéphanie, notre modératrice en charge du signalement, ainsi que des policiers intervenus, ni sans l’aide de Manon venue en urgence prêter main forte, ni sans les bénévoles de l’association ayant pris en charge et surtout sans requérant pour nous signaler les faits. Un grand merci à eux tous.

Ensemble, on est plus fort !